Dans un billet précédent, j’ai présenté Ostentis periculum portenditur, une œuvre numérique, produite par le CNRS dans le cadre de la chaire ARVIGRAPH, réalisée en collaboration avec l’artiste graveur Hyacinthus (Yacine Gouaref) et l’ingénieur informatique Mefyl (Quentin Hocquet) pour la première fois présentée dans l’exposition Derrière les étoiles au Cube à Garges-les-Gonesse (95) qui a lieu du 4 octobre 2024 – 24 janvier 2025).
L’œuvre explore l’imagerie populaire et les présages célestes qui ont marqué l’imaginaire collectif de la Renaissance. Dans cette version (OPP, 1, Augsbourg, 1577), elle représente la “grande comète” de 1577, observée au-dessus de la ville d’Augsbourg, en Allemagne. Le joueur, tel un démiurge, est invité à comprendre l’incidence des phénomènes célestes sur son environnement et à déjouer les périls venus du ciel, produisant in fine sa propre version de l’histoire terrestre.
Dans le cadre de ce projet artistique, je suis heureux de partager deux textes qui plongent dans l’essence du dispositif de l’œuvre.
Le texte du tract de 1577
Le premier, cette semaine, est la traduction littérale, de l’allemand ancien vers le français, du tract de 1577, qui a servi de support pour l’oeuvre :
Illustration : La comète de novembre 1577 au-dessus de la ville d’Augsbourg, Hans Schultes et Valentin Schönig, 1577, impression en un seul feuillet, gravure sur bois, coloriée et typographiée, 18,3 x 22,8 cm, Zürich, Zentralbibliothek Zürich (PAS II 14/14)
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Florian Metral (30 octobre 2024). « Ostentis periculum portenditur » (4 octobre 2024-24 janvier 2025), Le Cube, Garges-lès-Gonesse (95) : deux textes réalisés pour le dispositif (1/2). Spectacles Célestes. Consulté le 17 janvier 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12o3i